Le 6 février 2020, Madame Gagneau a pris de son temps pour rencontrer les élèves de l'ULIS du collège Claude Bernard : elle leur a livré les secrets d'un métier artisanal, la boulangerie.
Les élèves ont réussi à citer quelques métiers : -le "boulanger" était un mot étudié en classe à l'occasion de la lecture du conte "La Rivière à l'envers" de Mourlevat. "Boulanc" est un ancien mot picard qui désigne le "pain". -Le "pâtissier" (pastel = gâteau) était connu d'eux car une des élèves de 3ème ULIS a déjà fait un exposé sur son stage en pâtisserie. Morgane avait enchaîné 5 jours de travail en préparation culinaire sucrée : éclairs parfumées, tartelettes aux fruits divers et une redoutable forêt noire à étages de crème chantilly. Nous avons découvert le métier de "tourier" : il s'agit d'un cuisinier spécialisé dans la préparation des pâtes. Il est responsable des viennoiseries. Les viennoiseries comprennent les croissants, les pains au chocolat (chocolatines), les brioches, les pains au lait et la réalisation de... la célèbre pâte à choux, nécessaire pour les éclairs, religieuses et autres choux remplis de crème et nappés de coulis et décorés de chantilly! Car le tourier travaille en équipe avec le pâtissier lors de la confection des pâtes. Le boulanger est spécialisé dans le pain mais cela ne veut pas dire que ce soit moins varié : la ficelle, la baguette, le pain multi-céréales, le pain de seigle, -il faut connaître les différentes céréales et les mêler adroitement en choisissant habilement le temps de repos (levure) et de cuisson. Il faut savoir qu'un boulanger se lève très tôt le matin. Bangaly intervient : son père se lève parfois à 2 ou 3 heures du matin! Madame Gagneau confirme cette information. Elle ajoute que c'est une grande fierté de préparer le pain car tout le monde en mange et c'est la base de l'alimentation. Elle regrette avec humour que cela ne vaille pas un salaire de footballeur (et oui, les élèves veulent être footballeur plus tard, pas boulanger! Ils lui ont confié). Un autre métier est celui de vendeur ou vendeuse en boulangerie : c'est un métier de relation où il faut savoir être efficace (rendre la monnaie...), polyvalent, réactif, souriant et habile dans le conseil. Pour conseiller un client, il faut bien connaître chaque produit : les ingrédients mais aussi les quantités à conseiller pour un gâteau pour 4/6/8 personnes, proposer une boisson pour accompagner un sandwich. Proposer une formule plus avantageuse pour le client afin de le fidéliser. Ajouter la préparation d'un café parce qu'aujourd'hui, les gens n'ont plus le temps de prendre le petit déjeuner avant d'aller au travail et que c'est leur rendre service que de proposer cette boisson. Le vendeur ne fait pas que vendre : il est responsable de son rayon : il faut que le rayon soit bien rempli, bien organisé et il faut beaucoup de propreté dans la tenue du rayon... Mais aussi de l'hygiène corporelle! C'est vrai dans la vie quotidienne, c'est encore plus vrai dans les métiers de bouche. Et il ne faut pas s'imaginer aller travailler en jogging, ou en jean-basket! Il y a l'hygiène qui préserve la santé des clients mais aussi le fait de représenter l'image de l'entreprise pour laquelle on travaille. Dans une boulangerie, il faut être solidaires entre employés pour que le résultat soit bon, propre, et que les clients reviennent. C'est du respect pour les autres, pour le travail bien fait et pour l'entreprise. L'artisanat est aussi un savoir faire qui se transmet au sein de l'entreprise entre les amployés. Madame Gagneau met en garde contre les boulangeries qui ne font que décongeler les produits proposés au risque de perdre, et le savoir faire, et la qualité. Les métiers de la boulangerie requièrent des qualités diverses et satisfont une constante curiosité des employés qui ont la satisfaction de nourrir la population avec les aliments les plus "basiques", le pain / le repas sur le pouce, mais aussi le jour des grands événements de leur vie (gâteau d'anniversaire, pièce montée, apéritifs dînatoires...). Merci encore, Madame Gagneau.
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Le mardi 5 novembre n'est pas un mardi comme les autres pour les élèves de l'ULIS Claude Bernard! Ils sont invités à visiter les cuisines du Café du Commerce et, à l'issue de la visite, ils sont conviés à un excellent repas! Définitivement, ils sont convaincus que la cuisine est un art et le service, un savoir vivre! Quand les assiettes arrivent, elles sont rigoureusement présentées pour satisfaire le goût et l'esthétique. Mais pour parvenir à cet agrément, il a fallu toute la science et le dévouement de tous les employés de la brasserie. Choix des marchandises à cuisiner, préparation pendant des heures, diversité des plats et menus, présentation des tables dans le moindre détail (nappes, verres multiples, couverts rutilants, soin, attention, exigence!). Et tout le nettoyage, la plonge et le ménage! Lorsqu'on savoure ces mets, attablés et servis avec attention, on a l'impression d'être des rois! Un grand merci à ARPEJEH et au Café du Commerce 51 Rue du Commerce, 75015 PARIS Réservation au : 0145750327 https://www.lecafeducommerce.com/ Le "Café du Commerce": on aime, on recommande, on y va! :) Le mardi 14 novembre, Sarah de l'association ARPEJEH nous a offert la possibilité de visiter la Bananeraie. Il s'agit des locaux de l'entreprise Michel et Augustin que nous connaissons tous, pour avoir déguster, avec délice, ses cookies et bu ses Vaches onctueuses ! Le maître mot de cette entreprise, c'est la créativité et la valeur, celle d'une amitié, jamais démentie! Nous remercions chaleureusement notre sympathique hôte qui nous a fait connaître les créateurs de la marque, et qui nous a dévoilé les secrets de son parcours et de ce qui l'avait guidé dans sa vie professionnelle. Amina, peux-tu nous dire ce
Amina, peux-tu nous dire ce qu'est une brasserie? Un restaurant. J'ai cherché la définition précise sur Wikipédia: Brasserie : Lieu où l'on fabrique de la bière. Établissement où l'on consomme de la bière, et où l'on peut également se faire servir des plats froids ou chauds rapidement préparés. Ensemble des activités économiques liées à la fabrication de la bière. D'ailleurs, Mehdi et moi, on a servi au bar, au comptoir et à la terrasse. Le Monsieur nous a montré comment étudier le bar à l’intérieur : il y avait des machines a café, de l’alcool, un lave vaisselle, un petit frigidaire, où il avait des boissons froides, du jus d’orange, de l’eau…etc. Qui dirige la brasserie? Il ya deux chefs dans la brasserie : notre chef était un peu sévère mais souriant avec les clients. Quand on est devant les clients, c’ést interdit de boire. Il fallait se retourner, On devaient tourner aussi, tourner et tourner autour des tables des clients pour voir s’ils ne manquait plus rien sur leur table et s’ils n’avaient pas besoin de quelque chose à leur servir. Au tout premier jour, il avait 20 à 30 personnes : on mettait les petites tables et les chaises avec les menus sur leurs tables. Il y avait différentes tables selon les personnes qui étaient assises. Il ne fallait pas s'asseoir, il fallait rester tout temps debout , tout était bien mis. Et on avait mal aux pieds mais on ne disait rien. Il fallait mettre le linge sale dans les sacs aussi, il fallait compter les nappes les ranger par tailles qui correspondent aux tables. On a travaillé toute la journée! Toi, Esther, peux-tu raconter une journée-type? Le matin, je suis arrivée à 8h- j’ai posé mon manteau dans un casier j’ai nettoyé les assiettes avec le vinaigre. J’ai lavé les des fenêtres / carreaux, j’ai nettoyé les cuillères avec du vinaigre : ça enlève les traces. J’ai servi les clients : j’ai offert un jus d’orange au client. J’ai mis les assiettes dans la machine pour faire la plonge. J’ai lavé les couverts, les bols- etc... As-tu recommencé la même chose le lendemain? Non, le deuxième jour, j’ai fait de la cuisine. J'ai beaucoup aimé la cuisine. J’ai fait de la julienne de légumes- j’ai épluché deux bassines de courgettes et de carottes- avec un économe- puis j'ai fait des tranches avec une mandoline : c'est très coupant, il faut faire attention! J’ai découpé en tranche, puis avec un couteau j’ai découpé en lamelles comme des allumettes- Le chef venait voir si c'était bien : il fallait que tous les morceaux soient identiques! Au début, j'ai eu du mal mais à force, j'ai réussi et il était content. Moi aussi. J’ai rangé les assiette- sur une étagère... Il fallait compter une assiette pour chaque réservation. Toi aussi, Yann, tu as fait le service et la cuisine? Oui, Le premier jour y’avait 30 personnes qui sont venues manger. Là moi je faisais le service. On a appris à placer une table. Il y avait plusieurs repas : il y avait Noël et on a décoré la table. Le 2eme jour j’ai fait de la cuisine. As-tu aimé ce stage? J'ai aimé apprendre à faire la cuisine mais je n’ai pas aimé quand on a fait la plonge : la plonge c’est quand on lave les couverts. Dylan, tu n'es pas d'accord? Ah! Moi, la plonge, c'est ce que j'ai préféré: on utilise une douchette pour rincer les assiettes avant de les mettre dans le lave-vaisselle. C'est amusant! J’ai vraiment aimé faire cette activité. Mais, c'est vrai qu'Il faut savoir plein de choses pour travailler dans une brasserie. On travaille sur un plan de travail en inox dans la cuisine. Il faut être propre, se laver les mains et avoir une tenue professionnelle avec une charlotte, un tablier et des gants, 2 chaussures spéciales, une veste de cuisine. J’ai eu quelques difficultés : savoir doser les quantités (en utilisant les récipients gradués), travailler rapidement quand il y a du monde aux plateaux... Le stress! Ce qui est drôle, c'est que la cuisine est séparée de la salle par des portes battantes : il y a une porte d’entrée et de sortie. Il ne faut pas se tromper car sinon on risque de faire tomber son plateau. Mehdi, qu'as-tu retiré de ce stage? Il faut être fort et savoir tout faire vite. Ce stage m'a plu. Je voudrais choisir ce secteur car il y a du travail et on peut travailler dans le tourisme. Il avait Dylan et Pascal, Les autres élèves de Mme Masseux aussi. Pascal, c'est moi. on avait mis un tablier. On a pesé les ingrédients. On a mélangé la farine le sucre, les œufs, du beurre. Le mélange était beau et plein de couleurs : jaune, blanc, marron, brillant avec des granulés. On a fait fondre le chocolat. On l’a mis dans le micro- ondes. On a mangé le gâteau le lendemain , il était très bon. On y avait pensé toute la nuit à quand on allait avoir le droit de le manger. Mon stage de découverte en ULIS Lycée à Croce Spinelli chez Mme Masseux, Coordonnatrice ULIS.6/2/2017 Dylan : "J'ai découvert des ateliers et la sophrologie".On a vu ce qu’était une ULIS-Lycée. Il y a des inclusions dans cette ULIS lycée. Les élèves doivent trouver des stages.
Mais il y a des ateliers supers : - cuisine ; -sophrologie ; -théâtre. Il y a 11 élèves.
Ranger les jouets, ne pas les laisser par terre, pour ne pas glisser. Faire attention pour ne pas bruler avec le faire à repasser.
Ce que j'ai appris: Je vais vous présenter la sophrologie car je ne connaissais pas. Sophrologie= musique douce, sur un tapis, on était allongé sur un tapis, on était allongé, il fallait fermer les yeux. Il fallait essayer de se représenter des images = une mer avec un soleil couchant, un papillon qui passe, un nuage. Dans cette salle, on n’attendait pas les bruits de l’extérieur J’ai aimé la sophrologie. (Le 22 aux 24 Mai) La sophrologie : Mode d'emploi Inspirée de l’hypnose et de disciplines orientales telles que le yoga ou le zen, la sophrologie est une méthode de relaxation de type dynamique qui a pour objectif de transformer nos angoisses ou phobies en pensées positives. Cette pratique psychocorporelle s’appuie essentiellement sur la détente physique, obtenue grâce à des exercices de respiration, et la visualisation d’images apaisantes. Cette discipline, qui fait partie des thérapies brèves, peut également se travailler sur le long terme. Alors nommée sophro-analyse, elle tient compte de l’héritage des analystes européens et amène le patient à privilégier l'instrument de la parole. Historique Fondée à Madrid en 1960 par Alfonso Caycedo, un neuropsychiatre nourri d'hypnose et de pensée orientale (yoga, zen), la sophrologie est destinée à l'origine aux psychotiques. Pour les soigner, il s'est interrogé sur l'existence possible d'un état de conscience harmonieux, ni pathologique, ni ordinaire, dit "sophronique", qu'il serait possible de conquérir. Afin de le transformer en ressource. Une fois cette découverte faite, les émules de Caycedo l’ont aidé à étendre ses découvertes au domaine social. La première école française et européenne fut créée à Paris en 1971 par le Dr Jean-Pierre Hubert qui favorise le rapprochement entre psychanalyse et sophrologie. Le Dr Raymond Abrezol le rejoint, élargissant ses applications au domaine du sport et de l'entreprise. Jacques Donnars, médecin somaticien, approfondit l'aspect corporel de la méthode. Le principe La sophrologie (du grec sôs, "harmonie", et "phren "esprit") est une méthode d'investigation et d'harmonisation par des états modifiés de conscience. La sophrologie utilise des exercices de relaxation statiques et de relaxation dynamiques qui visent à créer un vécu corporel qui permet de développer positivement les capacités du pratiquant. Pour optimiser ce vécu, le sophrologue amène le pratiquant à modifier son niveau de vigilance entre veille et sommeil. En effet, à ce niveau de vigilance (que vous traversez tous les soirs quand vous vous endormez) nous somatisons pleinement ce que nous visualisons (quand il s’agit d’exercice de visualisation) et ce que nous ressentons (quand il s’agit d’exercices d’écoute du corps). Déroulement d'une séance Une séance de sophrologie se déroule en trois temps. Elle débute par un court dialogue, qui cède vite la place à la pratique. - Le dialogue pré-sophronique : moment d’échange sur les avancées depuis la séance précédente. Le sophrologue en profite pour expliquer le déroulement de la séance du jour (ses objectifs, bénéfices et son protocole). - La pratique : exercices d’écoute du corps et de visualisation en techniques statiques ou dynamiques. - Le dialogue post-sophronique : moment ou le pratiquant s’exprime sur le vécu de l’exercice (ressenti, sensations, objets de visualisation). On est allongeai sur un tapis et on respire par le nez et on souffle par la bouche. C'est super! Merci Mme Masseux! :) |
AuthorC.Valette, enseignante spécialisée. Categories
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