Pour faire notre enquête, en cette journée ensoleillée, nous avons traversé le pont de Saint-Cloud au-dessus de la Seine, marché environ 8 kilomètres dans le domaine national de Saint-Cloud pour trouver l'esplanade dépossédée de son château. Nous sommes montés jusqu'au sommet du parc. Le parc présente des panoramas incroyables sur la Capitale. Nous avons aperçu Montmartre et le Sacré-Cœur (autre monument lié à Napoléon 3), le quartier d'affaires La Défense, la Tour du Montparnasse, le quartier André Citroën et la montgolfière du parc et la banlieue vers Suresnes, le Mont Valérien et Versailles au loin... En piqueniquant, nous avons profité de l'ombre d'arbres centenaires qui ont dû en voir des crises et des apogées et nous nous sommes imaginés comment le château se dresserait dans ce paysage...
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Variation collective sur « La Pie » de Monet par les collégiens de l’ULIS :
-Comment imiter la peinture de la neige, du blanc, de la lumière? Avec de la ouate. -Comment jouer sur la construction du tableau en accentuant la touche de noir apportée par l’ajout de la pie? Monet a ajouté une pie sur la barrière et a reporté son ombre. Nous avons souligné les lignes de construction du tableau en ajoutant une famille de pies. Merci beaucoup à notre super guide conférencière du Musée d'Orsay qui nous a fait remarquer que la pie jouait un rôle important dans le contraste et la composition ! Nous avons aussi individuellement copié les peintres impressionnistes (Monet, Manet) et nous nous sommes inspirés des pointillistes (Seurat) pour représenter notre collège en utilisant cette technique de décomposition de la lumière à l'aide d'un prisme. Conclusion : lors du débat de fin de projet artistique et culturel, nous avons constaté que le ciel n’est pas peint en bleu chez les peintres, ni l’eau. Alors, on s’est demandé si ce n’est pas cela qui distingue le regard du peintre de celui des personnes dites « ordinaires »... Que voit chacun d’entre nous lorsque nous croyons regarder la même chose? Grâce à la MGI (Maison du Geste et de l'Image), cette année, en collaboration avec d'autres collégiens de Paris, nous avons créé un film en stop-motion : il s'agit d'une technique d'animation avec des objets réels et en volume, comme dans "Wallace et Gromit" ou dans "L'étrange Noël de Monsieur Jack".
A travers le décryptage d'une série de courts-métrages du festival MGI de mars 2021, Laurent Gélinier nous a permis d'étudier le potentiel de cette technique avant de nous lancer. Techniquement, nous avons pris des photos successives des tableaux que nous avons mis en scène pour créer une continuité et faire passer notre message : "il faut voter pour faire vivre la démocratie!". Charlotte a réalisé le montage de nos images en associant les productions des élèves des autres collèges. La Démocratie vient de l'étymologie grecque : "le pouvoir du peuple". Elle est symbolisée par l'urne qui accueille les bulletins de votes. C'est pourquoi nous avons fait un film de propagande : la propagande est une technique de persuasion qui utilise des supports écrits, vidéos, sonores ou imagés pour convaincre les personnes d'adopter un comportement. Chaque acteur de notre film porte, soit le masque d'un personnage qui a contribué à faire représenter tous les citoyens au sein de la démocratie, soit la marque anonyme de la censure et de la dictature qui opprime le peuple. Comme symbole de l'autoritarisme, nous avons choisi une truelle qui sert à construire un mur d'oppression et qui illustre ce qu'est la censure. Le changement du décor accompagne notre voyage dans le temps depuis l'Antiquité de Périclès jusqu'à nos jours et même au-delà... Nous avons dû garder le masque anti-covid lors du tournage et, finalement, cela rend notre séquence encore plus forte : on est muselés. La fin de notre film très métaphorique est une dystopie. La dystopie est une fiction qui dépeint un monde où le citoyen ne peut pas échapper au contrôle des dirigeants, où chacun surveille ses pairs, où chacun se doit de rester conforme et ne penser que comme un robot ou une machine. Ici, nous avons aussi évoqué nos craintes au sujet de la réalité augmentée, de l'intelligence artificielle et du règne de la science au détriment de la nature. En amont, nous avions étudié le film "Bienvenue à Gattaca" (où il est question de manipuler l'ADN avant la naissance) et rédigé des nouvelles sur notre vie dans 20 ou 30 ans. Dans un studio, sur une scène avec un décor, un éclairage spécial, nous avons été les acteurs d'un jour en suivant les indications de notre réalisatrice Charlotte! Un immense merci à la MGI, qui nous a offert de participer à ce projet inclusif avec d'autres collégiens parisiens, malgré les difficultés liées à la crise sanitaire. On a passé une journée merveilleuse et nous sommes fiers d'avoir pu exprimer nos connaissances. Notre visite au Musée d'Orsay était initialement prévue en 2020! Alors imaginez notre enthousiasme lorsque nous avons reçu notre billet électronique pour le 2 juin 2021, 10 heures. Nous avons privilégié un circuit en métro (ligne 9 et 1) pour être plus à l'aise que dans le bus 72. Arrivés à Concorde, après une photographie du célèbre Obélisque, une courte promenade dans le jardin des Tuileries pour admirer la perspective des Champs Elysées, et l'ascension du pont passerelle Leopold Sédar Senghor (qui présente un double ruban), nous avons aperçu l'ancienne gare parisienne du 19ème siècle, transformée en musée. Le Musée d'Orsay est orné d'horloges monumentales, qui rappellent sa fonction première : faire se succéder les machines à vapeur au centre Paris dans une capitale en pleine industrialisation. On s'imaginerait presque au temps de l'exposition universelle! A l'intérieur du musée, on retrouve une immense horloge. Nous attendons notre guide conférencière, Véronique. Nous sommes appareillés d'un audioguide pour ne pas rater une parole de son immense savoir! Elle nous annonce qu'elle va nous parler des liens entre art et société. Nous faisons un peu connaissance en posant des questions diverses : pourquoi des statues aussi dénudées à l'entrée du musée? Comment un éléphant empaillé a-t-il pu entrer au Musée? Nous découvrons que le musée embauche des employés dans des secteurs très différents : la propreté (les statues doivent souvent être dépoussiérées mais avec précaution), la maintenance (la climatisation, la luminosité, la température,...), la logistique et les assurances dues aux déplacements des œuvres Et non, nous ne pourrons pas voir "Les Meules" de Monet" qui sont prêtées à un autre musée... La conservation (qui concerne la diffusion et l'élaboration des collections du musée... Rien à voir avec la conservation de l'éléphant empaillé donc...)... Les guides conférenciers qui sont des experts de l'Histoire de l'art et de la pédagogie. Notre sympathique guide nous emmène tout d'abord dans une salle réservée à la caricature politique des députés dans la presse, notamment du célèbre Guizot (Sous Louis-Philippe, en 1833, le ministre Guizot instaure un enseignement primaire public et gratuit pour les enfants de familles pauvres).
C'est confortablement installés que nous écoutons les anecdotes sur les politiciens du 19ème siècle : la caricature est une illustration indispensable dans les journaux. Daumier est un des artistes qui sculpte, grave, peint les moments capitaux de la vie sociale et politique de la France. La vie politique est rude ; les débats agités; les révolutions s'enchainent ! En 1848, les Parisiens idéalisent la campagne où ils s'imaginent que la vie est plus douce que dans la capitale des affrontements idéologiques. Un cliché qui a peut-être encore cours actuellement... Millet recadre le débat grâce à son art. Il peint des glaneuses : ces paysannes ramassent modestement les glanes alors que le cultivateur propriétaire du champ s'enrichit de meules abondantes. Les impressionnistes livrent plutôt leurs impressions spontanées sur le réel qui les entoure : Monet crée des séries pour capter la lumière, une série de la même cathédrale, une série de meules, une série de son propre jardin. Notre guide attire notre attention sur "la pie" dans la neige, sur son ombre, sur une faute du peintre. Même Monet peut se montrer étourdi. Regardez bien l'ombre de la pie, une erreur noire sur un fond blanc, comme la rature sur une copie d'élève... Entre Monet et Manet, nos cœurs balancent : nous essayons de choisir notre tableau préféré parmi ceux que nous avons étudiés : nous nous mettons en scène pour faire sortir le tableau du cadre. Emotions, impressions, préférences,... Le débat se poursuit dans l'escalator et dans les couloirs au sol de verre! Certains artistes du 5ème étage se veulent scientifiques et ne les traitez pas de pointillistes, ils ne vous le pardonneraient pas, ils partiraient dans de grandes harangues pour vous démontrer qu'ils sont divisionnistes, chromoluminaristes , comme le prouve Newton, la lumière se décompose à l'aide d'un prisme d'où leur technique qui doit capter la luminosité... qui doit... qui doit... C'est le flou poétique mais c'est esthétique! Georges Seurat nous servira de modèle pour peindre à notre tour le cirque et notre collège de retour en classe. C'est déjà la fin! Nous avons adoré notre guide parce qu'elle s'est montrée patiente et attentive à nos questions. On a revu grâce à elle les mots "censure" et "caricature" et on a fait un voyage dans le temps, en parlant art, politique et esthétique. On lui a demandé -parfois- de répéter, surtout pour Napoléon, Guizot et le pointillisme : il nous fallait attraper le concept. On peut dire que notre conférencière nous a pris au sérieux et on a éprouvé une certaine fierté à aborder ces thèmes riches. Nous la remercions du fond du cœur. Merci Véronique!
Mon stage de découverte en ULIS Lycée à Croce Spinelli chez Mme Masseux, Coordonnatrice ULIS.6/2/2017 Dylan : "J'ai découvert des ateliers et la sophrologie".On a vu ce qu’était une ULIS-Lycée. Il y a des inclusions dans cette ULIS lycée. Les élèves doivent trouver des stages.
Mais il y a des ateliers supers : - cuisine ; -sophrologie ; -théâtre. Il y a 11 élèves.
Ranger les jouets, ne pas les laisser par terre, pour ne pas glisser. Faire attention pour ne pas bruler avec le faire à repasser.
Ce que j'ai appris: Je vais vous présenter la sophrologie car je ne connaissais pas. Sophrologie= musique douce, sur un tapis, on était allongé sur un tapis, on était allongé, il fallait fermer les yeux. Il fallait essayer de se représenter des images = une mer avec un soleil couchant, un papillon qui passe, un nuage. Dans cette salle, on n’attendait pas les bruits de l’extérieur J’ai aimé la sophrologie. (Le 22 aux 24 Mai) La sophrologie : Mode d'emploi Inspirée de l’hypnose et de disciplines orientales telles que le yoga ou le zen, la sophrologie est une méthode de relaxation de type dynamique qui a pour objectif de transformer nos angoisses ou phobies en pensées positives. Cette pratique psychocorporelle s’appuie essentiellement sur la détente physique, obtenue grâce à des exercices de respiration, et la visualisation d’images apaisantes. Cette discipline, qui fait partie des thérapies brèves, peut également se travailler sur le long terme. Alors nommée sophro-analyse, elle tient compte de l’héritage des analystes européens et amène le patient à privilégier l'instrument de la parole. Historique Fondée à Madrid en 1960 par Alfonso Caycedo, un neuropsychiatre nourri d'hypnose et de pensée orientale (yoga, zen), la sophrologie est destinée à l'origine aux psychotiques. Pour les soigner, il s'est interrogé sur l'existence possible d'un état de conscience harmonieux, ni pathologique, ni ordinaire, dit "sophronique", qu'il serait possible de conquérir. Afin de le transformer en ressource. Une fois cette découverte faite, les émules de Caycedo l’ont aidé à étendre ses découvertes au domaine social. La première école française et européenne fut créée à Paris en 1971 par le Dr Jean-Pierre Hubert qui favorise le rapprochement entre psychanalyse et sophrologie. Le Dr Raymond Abrezol le rejoint, élargissant ses applications au domaine du sport et de l'entreprise. Jacques Donnars, médecin somaticien, approfondit l'aspect corporel de la méthode. Le principe La sophrologie (du grec sôs, "harmonie", et "phren "esprit") est une méthode d'investigation et d'harmonisation par des états modifiés de conscience. La sophrologie utilise des exercices de relaxation statiques et de relaxation dynamiques qui visent à créer un vécu corporel qui permet de développer positivement les capacités du pratiquant. Pour optimiser ce vécu, le sophrologue amène le pratiquant à modifier son niveau de vigilance entre veille et sommeil. En effet, à ce niveau de vigilance (que vous traversez tous les soirs quand vous vous endormez) nous somatisons pleinement ce que nous visualisons (quand il s’agit d’exercice de visualisation) et ce que nous ressentons (quand il s’agit d’exercices d’écoute du corps). Déroulement d'une séance Une séance de sophrologie se déroule en trois temps. Elle débute par un court dialogue, qui cède vite la place à la pratique. - Le dialogue pré-sophronique : moment d’échange sur les avancées depuis la séance précédente. Le sophrologue en profite pour expliquer le déroulement de la séance du jour (ses objectifs, bénéfices et son protocole). - La pratique : exercices d’écoute du corps et de visualisation en techniques statiques ou dynamiques. - Le dialogue post-sophronique : moment ou le pratiquant s’exprime sur le vécu de l’exercice (ressenti, sensations, objets de visualisation). On est allongeai sur un tapis et on respire par le nez et on souffle par la bouche. C'est super! Merci Mme Masseux! :) |
AuthorC.Valette, enseignante spécialisée. Categories
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