Le livre « 13 Contes du Coran et de l’Islam » parle de l’Islam, du Coran et de la culture Arabe. Cela parle des « Contes des mille et une nuits » : c’est la civilisation arabe.
Les Contes des mille et unes nuits : On a appris l’histoire de Shéhérazade, une femme gentille, intelligente, qui a de la mémoire et est très créative. Elle sait inventer plein d’histoires. Or, cela lui sauve la vie car son mari, le sultan, Chariar est devenu fou parce que sa première femme l’a trompé. Depuis, il tue une femme tous les matins. Shéhérazade va éviter d’être tuée en racontant mille et unes histoires. C’est une conteuse habile car elle ne raconte pas toute l’histoire : elle crée du suspense pour que Chariar veuille écouter la suite de l’histoire la nuit suivante. Par exemple, elle invente le marin Sindbad. Sindbad est un personnage inventé dans cette fiction : On lui pose 7 énigmes et il répond à toutes les questions qu’on lui pose. On croit qu’il est très intelligent et cultivé mais en réalité, il a appris par cœur les réponses que son père lui a données ; c’est un farceur. Cette histoire d’un voyageur est merveilleuse et comique. Les contes de l’Islam : L’islam est la religion musulmane. Le livre sacré s’appelle le Coran. Dans ces contes, Mohamed, Khadidja, Abraham et Sarah sont des personnages légendaires et non fictifs car il y a un caractère historique. Abraham et Sarah sont touchants car ils sont amoureux mais sa femme ne peut pas tomber enceinte. Abraham doit prendre une mère porteuse. Abraham était obligé d’avoir un héritier car c’était le chef de la tribu. Une tribu, c’est une organisation de la société. Le père est le patriarche. Il doit donner l’héritage à son fils aîné et il doit entretenir toute sa famille : sa femme, son fils aîné, ses autres enfants, ses frères et sœurs, ses neveux et ses nièces. Conclusion Dans chaque culture, on trouve des ressemblances et des différences. Les différences : Pour les Musulmans, c’est Ismaël, l’héritier d’Abraham car il est l’aîné. Pour les Juifs, c’est Isaac l’héritier car c’est son fils légitime. Le marin célèbre qui fait une odyssée : pour les Arabes, c’est Sindbad. Pour les Gréco-Romains, c’est Ulysse. Ils rencontrent des géants. L’avantage de Sindbad sur Ulysse, c’est que comme Sindbad est célibataire et sans enfant, il a la liberté de voyager dans le monde entier. Ulysse, lui, est triste, loin de sa famille. Les ressemblances : Le monothéisme est un point commun entre les Musulmans, les Juifs et les Chrétiens. Les livres sont importants dans toutes les cultures. Dans les histoires, il y a toujours une histoire d’amour. Cela réunit toute l’Humanité.
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Le 6 février 2020, Madame Gagneau a pris de son temps pour rencontrer les élèves de l'ULIS du collège Claude Bernard : elle leur a livré les secrets d'un métier artisanal, la boulangerie.
Les élèves ont réussi à citer quelques métiers : -le "boulanger" était un mot étudié en classe à l'occasion de la lecture du conte "La Rivière à l'envers" de Mourlevat. "Boulanc" est un ancien mot picard qui désigne le "pain". -Le "pâtissier" (pastel = gâteau) était connu d'eux car une des élèves de 3ème ULIS a déjà fait un exposé sur son stage en pâtisserie. Morgane avait enchaîné 5 jours de travail en préparation culinaire sucrée : éclairs parfumées, tartelettes aux fruits divers et une redoutable forêt noire à étages de crème chantilly. Nous avons découvert le métier de "tourier" : il s'agit d'un cuisinier spécialisé dans la préparation des pâtes. Il est responsable des viennoiseries. Les viennoiseries comprennent les croissants, les pains au chocolat (chocolatines), les brioches, les pains au lait et la réalisation de... la célèbre pâte à choux, nécessaire pour les éclairs, religieuses et autres choux remplis de crème et nappés de coulis et décorés de chantilly! Car le tourier travaille en équipe avec le pâtissier lors de la confection des pâtes. Le boulanger est spécialisé dans le pain mais cela ne veut pas dire que ce soit moins varié : la ficelle, la baguette, le pain multi-céréales, le pain de seigle, -il faut connaître les différentes céréales et les mêler adroitement en choisissant habilement le temps de repos (levure) et de cuisson. Il faut savoir qu'un boulanger se lève très tôt le matin. Bangaly intervient : son père se lève parfois à 2 ou 3 heures du matin! Madame Gagneau confirme cette information. Elle ajoute que c'est une grande fierté de préparer le pain car tout le monde en mange et c'est la base de l'alimentation. Elle regrette avec humour que cela ne vaille pas un salaire de footballeur (et oui, les élèves veulent être footballeur plus tard, pas boulanger! Ils lui ont confié). Un autre métier est celui de vendeur ou vendeuse en boulangerie : c'est un métier de relation où il faut savoir être efficace (rendre la monnaie...), polyvalent, réactif, souriant et habile dans le conseil. Pour conseiller un client, il faut bien connaître chaque produit : les ingrédients mais aussi les quantités à conseiller pour un gâteau pour 4/6/8 personnes, proposer une boisson pour accompagner un sandwich. Proposer une formule plus avantageuse pour le client afin de le fidéliser. Ajouter la préparation d'un café parce qu'aujourd'hui, les gens n'ont plus le temps de prendre le petit déjeuner avant d'aller au travail et que c'est leur rendre service que de proposer cette boisson. Le vendeur ne fait pas que vendre : il est responsable de son rayon : il faut que le rayon soit bien rempli, bien organisé et il faut beaucoup de propreté dans la tenue du rayon... Mais aussi de l'hygiène corporelle! C'est vrai dans la vie quotidienne, c'est encore plus vrai dans les métiers de bouche. Et il ne faut pas s'imaginer aller travailler en jogging, ou en jean-basket! Il y a l'hygiène qui préserve la santé des clients mais aussi le fait de représenter l'image de l'entreprise pour laquelle on travaille. Dans une boulangerie, il faut être solidaires entre employés pour que le résultat soit bon, propre, et que les clients reviennent. C'est du respect pour les autres, pour le travail bien fait et pour l'entreprise. L'artisanat est aussi un savoir faire qui se transmet au sein de l'entreprise entre les amployés. Madame Gagneau met en garde contre les boulangeries qui ne font que décongeler les produits proposés au risque de perdre, et le savoir faire, et la qualité. Les métiers de la boulangerie requièrent des qualités diverses et satisfont une constante curiosité des employés qui ont la satisfaction de nourrir la population avec les aliments les plus "basiques", le pain / le repas sur le pouce, mais aussi le jour des grands événements de leur vie (gâteau d'anniversaire, pièce montée, apéritifs dînatoires...). Merci encore, Madame Gagneau. |
AuthorC.Valette, enseignante spécialisée. Categories
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